Michel MATHIAS

Musique très régulière, à l’image de beaucoup de préludes de l’époque baroque. La partition laisse au choix de l’interprète l’ordre des séquences et de certains sons.

Jeu souple de nuances, la partition très définie nécessite de la délicatesse. L’écoute est tout spécialement sollicitée pour parvenir à un rendu satisfaisant.

Sur les touches noires seulement, une musique extrêmement simple, accessible dès les premiers mois d’étude du piano.

Une superposition de deux quintes donne une coloration "impressionniste". Des mots en français au dessus de la portée suggèrent le phrasé, l’interprétation.

De l’organisation des notes résulte une sonorité sérielle. Plusieurs allusions à des compositeurs du XX° siècle ; la pièce se termine par une allusion à un grand viennois.

Les dix doigts sont en mouvement incessant sur une échelle fixe d’une couleur très particulière. Selon le mouvement adopté, la pièce s’avère plus ou moins difficile.

Paradoxalement, une harmonie atonale naît d’une superposition de tierces majeures et mineures. Le niveau pianistique correspond à une première année d’étude.

Cette pièce fait appel à une notation spécifique expliquée dans la proposition "Blocs-notes". Une recherche de couleurs est suggérée par des indications en italien.

L’exécution nécessite une certaine virtuosité ; cependant, la proposition correspondante, "Les huit doigts" peut s’adresser à des débutants.

Une pièce très "ouverte" : le choix des altérations et des nuances est laissé à l’interprète ; la partition peut se lire dans les deux sens. Sonorités de cloches.